Si le ridicule tuait...

 

Les « dangereux émeutiers » de Hong Kong n’ont plus que des fleurs pour manifester leur contestation au rouleau-compresseur-oppresseur chinois.

C’est dangereux, les fleurs…

Presque plus que des parapluies.

C’est sans doute pour cela que la police de Hong Kong, aux ordres du CCP, n’hésite pas, bravant l’indicible danger, à contrôler les passants munis de ces armes létales que sont les fleurs.

Si le ridicule tuait, nul doute que la HKPF serait effectivement en grand danger.

Grâce à sa « bienveillance », son sens du devoir, son impressionnant courage, acheter et transporter un bouquet de fleurs à destination de votre petite amie vous transforme en suspect, vous obligeant à vous soumettre à un contrôle policier.

La situation à Hong Kong est devenue pathétique: gouvernement, forces de l’ordre, ne sont plus, comme ils devraient l’être, au service de la population. Ils se sont, sans résistance, rangés aux cotés de l’oppresseur, et n’ont visiblement aucun scrupule à opprimer les leurs.

Tout devient ridicule désormais: le gouvernement potiche, avec à sa tête une marionette grimaçante et auto-satisfaite, un parti pro-CCP qui, j’en suis sûr, ne s’attendait pas à être à ce point mis à l’écart de toute décision par la dictature chinoise qu’il a ignominieusement servi, le simulacre d’élections à venir, qui rend fébrile Pékin même après la suppression radicale des candidats pro-démocratie, et cette police qui n’en a que le nom, qui oublie son devoir, se soumet à l’occupation CCPiste, et…interpelle les amoureux transits qu’elle considère comme de possibles émeutiers.

Heureusement, il reste à Hong Kong quelque chose d’inestimable, que le CCP enrage de ne pouvoir soumettre: le peuple Hong Kongais, fier, courageux, intelligent, créatif, émouvant. 

Le peuple Hong Kongais, c’est tout le contraire de ce que véhicule le CCP, et ceux qui lui font allégeance.