Gay Pride ou Tribune Imposée?

Marche des Fiertés? Gay Pride?

Ou tribune imposée?

Hier à Paris, il y avait comme chaque année beaucoup de monde dans la rue. Des vieux gays, des jeunes gays (j’inclus dans « gays » nos amies lesbiennes: je suis d’une génération « vieux jeu »…), des trans, des bi, des hétéros…

On y a même vu des trous du culs, des vrais: Mathilde Panot, Louis Boyard, Sophie Binet et plein d’autres vers venus pourrir le fruit arc-en-ciel.

La NUPES, LFI, la CGT, le NPA…autant de sigles qui n’avaient pas leur place dans le cortège, mais qui s’y sont imposés. Conflictualisation et récupération étant les mamelles de leur action, personne n’en a vraiment été surpris…

Je ne vais pas m’étendre sur l’agacement que m’ont procuré ces opportunistes indécents, lorsque j’ai entendu les premiers slogans concernant la réforme des retraites, slogans qui n’avaient, je le rappelle, absolument rien à voir avec la fierté d’une large communauté dont je fais partie.

Je pose juste cette question aux gougnafiers de la NUPES, de LFI, de la CGT, du NPA: quel peut être le sentiment d’une jeune fille ou d’un jeune garçon prenant pour la première fois son courage à deux mains pour être, comme elle/il est, dans la rue en pensant être au milieu de gens qui lui sont semblables, et qui, subitement, à l’impression d’être dans une manif LFIste/CGTiste?

L’extrême-gauche a -aussi- ceci de commun avec l’extrême-droite: comme un ver, elle pourrit chaque fruit qu’elle touche.