Nuit(s) d'émeutes
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Ce jeudi matin 29 juin 2023, au matin, mon quartier était un champ de bataille encore fumant après une nuit d'émeutes qui se poursuit encore cette nuit...
Un peu partout en France, les mêmes exactions, commises par des individus similaires, et encouragées, entre autres, par les propos d’un « député » LFI irresponsable, comme le sont la plupart des députés LFI d’ailleurs, David Guiraud, qui déclarait sur BFMTV « Je n’appelle pas au calme »…
A l’origine de ces insupportables émeutes nocturnes, « un véhicule Mercedes classe A, modèle AMG, avec une plaque polonaise, qui circule sur une voie de bus à vive allure en direction du quartier de la gare de Nanterre Université. » conduite par un jeune de 17 ans que la police n’impressionne pas.
Un jeune qui, lorsqu’il lui est demandé de stationner, refuse d’obtempérer et part en grillant un feu rouge.
Un jeune qui, dans sa course pour échapper aux policiers, commet « plusieurs infractions au Code de la route notamment des traversées de passages piétons mettant en danger un piéton et un cycliste ».
Un jeune, enfin, qui «avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end précédant les faits pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants» et « qui avait été déjà mis en cause pour un autre refus d’obtempérer, en 2022».
Le drame de mercredi 28 juin 2023, c’est bien sûr, ne le nions pas, celui de la vie d’un jeune homme de 17 ans qui se termine brutalement sous les balles d’un policier. C'est celui, aussi, d'un policier qui a peut-être une famille et qui va devoir répondre d'actes qui ne lui sont pas directement imputables: le simple respect de la loi par la victime aurait pu éviter ce drame.
Le service « récupération et conflictualisation » des députés d’extrême-gauche LFIstes s’est élevé contre, comme ils disent, « cette police qui tue ». Le service « récupération » de l’extrême-droite appuie sur le statut de délinquant de la jeune victime pour tenter de convaincre de l'inaction du gouvernement et de la justice.
Tentons d’être objectifs, impartiaux, en ces temps où les extrêmes font leur beurre de la récupération de tout et n’importe quoi pour servir leurs objectifs (pour l’extrême gauche, semer le chaos pour prendre le pouvoir, pour l’extrême droite jeter l’opprobre sur le pouvoir en espérant le remplacer…).
Le drame de mercredi, c’est celui de jeunes qui ne respectent ni ne craignent la loi et leurs représentants, c’est celui de pseudo-politiques qui les y encouragent et ne ratent pas une occasion de souffler sur les braises, qu’elles qu’en soient les conséquence (cf: les émeutes de cette nuit, qui se poursuivent encore alors que j’écris. Les tirs de mortiers « d’artifice » sont encore nombreux et audibles de mes fenêtres ouvertes, alors qu’il est minuit trente ce vendredi 30 juin 2023).
Désolé d’en choquer certains, mais la mort regrettable de Nahel, ce n’est pas simplement la mort d’un jeune: c’est la mort d’un jeune délinquant, qui n’en était pas à son premier refus d’obtempérer, qui conduisait, à 17 ans, sans permis, sans assurance, un véhicule puissant qui, visiblement, ne lui appartenait pas, et qui a mis en danger, dans sa tentative de fuite, des piétons et un cycliste.
Quelle que soit la responsabilité du policier qui a fait feu, personne ne peut nier qu’en respectant la loi, Nahel n’aurait pas été, aujourd’hui, élevé au rang de martyr par des irresponsables qui tentent de faire avaler aux plus crédules que le problème, c’est la police.
Ci-dessous, un peu de lecture pour ceux qui ont l’intelligence de ne pas s’en tenir aux déclaration tonitruantes et intéressées des Mélenchon, Rousseau et autres gougnafiers irresponsables qui rêvent de mettre la France à sac pour tenter de conquérir par le rue ce que les urnes ne leur ont pas donné.
Source: https://www.liberation.fr/checknews/mort-de-nahel-a-nanterre-polemique-autour-du-casier-judiciaire-de-ladolescent-tue-par-la-police-20230628_YB7EPVLKEBBA3E4I36LGWJYF6Y/
Dans le cas de Nahel, notre interlocuteur assure que le jeune homme a été condamné «pour un refus d’obtempérer» jugé par le juge des enfants en septembre 2022 et qui avait décidé d’une sanction éducative». Et d’affirme que cette mention «apparaît bien sur son casier» judiciaire. L’article L631-1 du Code pénal précise de fait que «les décisions prononçant des mesures éducatives rendues à l’égard d’un mineur [...] sont inscrites au casier judiciaire».
La mention de ce refus d’obtempérer en 2022 a été révélée dès mardi par France Info, qui évoquait également le fait que le jeune homme «avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end précédant les faits pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants» et qu’ «il avait été déjà mis en cause pour un autre refus d’obtempérer, en 2022». Plus en détail, ce mercredi, BFM TV a également assuré que le jeune homme avait été sanctionné d’une mesure éducative pour un refus d’obtempérer datant de janvier 2022 et qu’il devait être présenté à un juge des enfants en septembre 2023 après avoir été présenté au procureur de Nanterre dimanche dernier.
Source: https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/mort-de-nahel-a-nanterre-de-7h55-a-9h15-le-recit-de-la-dramatique-course-poursuite-2262037.html
Ce jeudi matin, au cours d'une conférence de presse, le procureur de Nanterre, Pascal Prache, a détaillé la chronologie précise des faits avant le drame. Celle-ci a pu être établie grâce à l'exploitation des caméras de vidéosurveillance, aux auditions de témoins et aux vidéos amateurs diffusées notamment sur les réseaux sociaux, ainsi qu'aux déclarations des policiers impliqués.
7h55, le véhicule est repéré
Après avoir pris leur service mardi matin, deux motards de la Direction de l'Ordre Public et de la Circulation de la Préfecture de Police remarquent, vers 7h55, boulevard Jacques Germain Soufflot à Nanterre, un véhicule Mercedes classe A, modèle AMG, avec une plaque polonaise, qui circule sur une voie de bus à vive allure en direction du quartier de la gare de Nanterre Université.
"Afin de contrôler le conducteur en raison de sa conduite, mais aussi de son jeune âge apparent, les deux fonctionnaires ont tenté pour la première fois un contrôle en activant leurs avertisseurs sonores et lumineux, se portant à la hauteur du véhicule au niveau d'un feu rouge et en lui indiquant de stationner. Le véhicule a alors redémarré en grillant le feu", a détaillé le procureur.
À ce moment-là, les policiers notent la présence de trois individus au total dans la voiture : le conducteur, un passager avant, et un passager à l'arrière droit.
8h16, un appel sur les ondes puis un tir
Les fonctionnaires suivent ensuite la Mercedes sur plusieurs axes de Nanterre. Au niveau du rond-point des Droits de l'Homme, le véhicule poursuit sa route en face, rue Pablo Neruda, puis rue des Trois Fontanot, et boulevard de Pesaro, toujours suivi par les policiers. "Ces derniers indiquent avoir, à ce moment, de nouveau activé leurs deux-tons avisant par radio leur progression sur les ondes de la police à 8h16", a poursuivi le magistrat.
Lors de cette poursuite, plusieurs infractions au Code de la route sont constatées. "Notamment des traversées de passages piétons mettant en danger un piéton et un cycliste", selon Pascal Prache, qui précise que ces éléments ont été portés à leur connaissance par les images de vidéosurveillance, et confirmés par la déclaration des policiers.
8h19, la Mercedes s'encastre dans un mobilier urbain
La Mercedes prend ensuite le boulevard de La Défense, avant d'être contrainte de s'arrêter en raison d'un embouteillage provoqué par un feu tricolore. "Mettant pied à terre sur le côté et derrière le véhicule Mercedes, les policiers affirment avoir crié au conducteur de s'arrêter en se positionnant côté gauche du véhicule. L'un au niveau de la portière du conducteur, l'autre près de l'aile avant gauche. Ils précisent dans le cadre de leurs auditions avoir tous deux sorti leurs armes et les avoir pointées sur le conducteur pour le dissuader de redémarrer en lui demandant de couper le contact", a développé le procureur.
Le véhicule redémarre brusquement. À cet instant, le policier près de l'aile du véhicule tire une fois sur le conducteur.
Malgré ce tir, le véhicule continue à rouler, passage François Arago, avant de s'encastrer dans un mobilier urbain, place Nelson Mandela, à 8h19. Une fois la voiture immobilisée, le passager arrière sort de la voiture et est interpellé. Le passager avant droit, lui, prend la fuite, et était toujours recherché ce jeudi.
9h15, le décès de Nahel est constaté
"Le fonctionnaire auteur du tir a alors prodigué les premiers secours sur la victime", touchée au niveau du bras gauche et du thorax, a fait savoir Pascal Prache. Des renforts de police se sont rendus sur place. Les sapeurs-pompiers, contactés à 8h21, sont arrivés, eux aussi, sur les lieux du drame. Malgré les tentatives de réanimation, le décès de Nahel, 17 ans, au volant du véhicule, a été constaté à 9h15.
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